présentation synthétique du projet
LE CORPS IMAGINÉ
Claudia Bonollo
 
       

La recherche sur l’imaginal de Claudia Bonollo naît en 2001, par la tentative de créer à travers l´art (un art aux multiples frontières), un corps sain et transfiguré. Le mundus imaginalis auquel il est fait référence est l’intermundi décrit par Henry Corbin. Il s´agit d´un monde intermédiaire, suspendu entre le céleste et le terrien, dans lequel toutes les transfigurations sont possibles, dans lequel les représentations deviennent hiérophanies, manifestations du sacré. L’imaginaire peut être neutre, l´imaginal lui ne l´est plus…

En tant qu’artiste, Claudia Bonollo a ressenti le besoin de transformer poétiquement avec l´ordinateur et ses algorithmes, les données scientifiques des lamelles histologiques. Elle cherchait un geste de rédemption, quelque chose qui permette d’établir une mystérieuse connexion entre la maladie et la beauté. La possibilité d´une vision qui, dépassant les statistiques implacables, réussisse à changer la « panique » en Eco, sa nymphe.
Les “cellules transfigurées” représentent alors un possible dialogue spirituel avec la maladie, la tentative d´une élaboration expérimentale sur l´imagination active.

Les oeuvres digitales produites par l’artiste se prêtent à une grande liberté d´exposition et à la possibilité d´échelles différentes.
Sont prévues des installations, des vidéo-projections, des impressions sur matériaux légers et transparents et des œuvres imprimées sur des toiles, à la manière d’anciens tableaux.
L’idée est de créer une exposition qui s´intègre avec l´espace architectonique et le transforme en un espace sensible, dans lequel le visiteur ne soit pas un simple spectateur mais partie intégrante de l´œuvre.

 

 
 
 
 
 
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